Le sigle EMDR vient de l'anglais Eye Movement Desentitization and Reprocessing, qui signifie en français "Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires".
Cette gymnastique des yeux est, ce que l'on appelle une stimulation bilatérale alternée qui permet au néocortex (partie du cerveau qui gère la réflexion et la logique) de retraiter les informations liés au traumatisme, à la dépression, à la phobie ou aux troubles alimentaires jusque-là maintenus sous cloche par le cerveau limbique (partie du cerveau qui gère les émotions).
L’EMDR est une psychothérapie particulièrement efficace. Elle est la seule, avec les thérapies comportementales et cognitives, dont l’usage est officiellement recommandé pour le traitement de l’état de stress post traumatique par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, juin 2014).
une séance d'EMDR commence toujours par un entretien préparatoire qui permet aux praticiens, à la fois de récolter des informations nécessaires au bon déroulement de la pratique mais aussi d'installer les ressources indispensables au consultant.
Cette recherche d'information permet de cibler exactement le moment où se crée la bascule traumatique, elle est aussi garante de l'efficacité de la thérapie. C'est pour cette raison que cette recherche peut à elle seule prendre plusieurs séances.
Vient ensuite le moment dit de la désensibilisation avec une période qui suit ou le praticien permet aux consultants d'installer à la fois des ressources mais aussi toute une trame de croyances aidantes qui en toute logique se trouve à l'opposé de la croyance limitante générée par l'événement traumatique.
Il s'agira ensuite de s'assurer qu'il ne reste rien comme résidu traumatique et ainsi garantir au consultant un retour au calme, à l'harmonie intérieure, etc.