Développement personnel, perte de confiance ou d'estime, mauvaise communication à Besançon

David pyon Psychopraticien & Coach à Besançon

La souffrance, Moteur de notre changement ?


Démontrer que la souffrance physique, psychique ou émotionnelle est à l'origine de notre investissement dans notre changement

 

 

            Qu’est-ce que la souffrance ?

         La souffrance est l’expression de la douleur, un état spécifique de détresse qui met à mal l’intégrité de la personne.

 

Qu’elle soit physique ou psychique, la manière dont elle est ressentie reste difficile à saisir et peut, si on perd la capacité à réagir, plonger la personne dans un abîme de solitude et de mal-être. Certaines souffrances ne se reposent jamais et restent tapies dans l’ombre, en attendant le moment propice pour ressurgir. Face à elles, on se sent souvent impuissant, minuscule, incapable de résister ; la souffrance prend l’apparence d’un bulldozer qui broie et contre lequel on ne peut rien.

 

Un traumatisme, un accident ou une maladie laissent parfois des séquelles physiques profondes et visibles ; la souffrance physique et la douleur marquent vos traits et votre âme et peuvent vous enfermer dans une prison d’angoisse et de solitude dont vous aurez du mal à vous échapper.

 

De la même façon, certains conflits, des deuils, ou la maltraitance due à une situation familiale ou professionnelle compliquée, sont parfois des vecteurs de dépression et de perte de confiance en soi qui se vivent comme une véritable souffrance difficile à surmonter.

 

Face à ce type de situations, le repli sur soi devient une réaction post-traumatique, destinée à se protéger. Mais, sur la durée, cet enfermement se révèle ravageur car il creuse un fossé entre soi et les autres, et, au lieu d’aller mieux, on s’enfonce lentement dans une solitude destructrice qui maintient à l’écart, empêche de vivre et d’être heureux.

 

Face à la souffrance, il n’y a que deux solutions possibles : s’y confronter pour en venir à bout, établir une véritable stratégie de combat qui permet de connaître son ennemi afin de mieux l’attaquer, ou, au contraire, baisser les bras et se laisser anéantir par cette hydre qui semble monstrueusement forte et irréductible.

Mais, me direz-vous, il n’existe pas une seule forme de souffrance et on ne peut pas toutes les appréhender d’une seule manière !

C’est vrai, mais, quelle que soit la cause de la souffrance, physique ou psychique, et sa forme, elle peut causer de très grands dégâts. Il faudra beaucoup d’énergie et un grand dépassement de soi pour espérer en venir à bout !  C’est pourquoi le changement d’attitude face à la souffrance demande une remise en question de soi ainsi qu’une analyse des mécanismes de cet état. 

 

Il s’agira de mettre en place une véritable dynamique qui permettra d’affronter avec réalisme et ténacité les fondements de cette souffrance qui mine les bases de l’être et l’empêche de se ressaisir.

On peut considérer que cette maturation de la réflexion autour du changement se fait en trois étapes.

 

Étape 1 : le stade de la réflexion

     

         Boris Cyrulnik parle de la « résilience » comme d’un « art de naviguer entre les torrents », car ce sont les eaux tumultueuses de la souffrance qu’il s’agit sans cesse de contourner pour espérer vivre en paix.

Mais il arrive un moment dans la vie d’une personne blessée où celle-ci ressent le besoin de dépasser le stade où l’on ressasse sans arrêt : « pourquoi suis-je condamné/e à tant souffrir, pourquoi moi ? Quelle est cette malédiction qui pèse sur moi ? ». À travers ce douloureux questionnement, émerge une volonté de s’en sortir, et de sortir de cet état de léthargie émotionnelle générée par la souffrance.

Changer, c’est difficile, c’est prendre des risques, alors qu’est-ce qui peut nous amener à vouloir un changement ?

 

Étape 2 : Le stade de l’intention

 

           Le problème consiste à se demander « et si j’essayais de m’en sortir ? Je ne veux plus me définir uniquement par cette souffrance car JE NE SUIS pas la souffrance ! ». La compréhension de la situation est un élément important pour surmonter cet état et déclencher le passage à l’acte.

On est alors à une croisée des chemins qui va déterminer tout du processus de changement.

Il faudra trouver l’énergie pour parvenir à :

  • Évaluer les causes et l’étendue du mal
  • Évaluer les effets de la souffrance sur soi et son entourage
  • Trouver l’énergie pour affronter ses peurs
  • Établir une stratégie pour avancer dans ce marécage d’incertitudes et de doutes
  • Laisser derrière soi ces zones d’ombre où on s’est enfermé.

 

Étape 3 : L’action

 

Le changement doit se vivre comme

  • Résurrection
  • Redécouverte de soi
  • Capacités à vivre et à être heureux malgré les difficultés.

C’est une longue route, qui commence au cœur de la souffrance et s’en éloigne peu à peu, pour aboutir à un lieu de paix et d’équilibre que vous n’auriez jamais dû quitter. C’est un processus de transformation qui ramène à la vie et au bonheur et vous réapprend à vous connaître et vous faire confiance.

 

      Changer, oui… mais comment ?

 

Changer pour rejeter la souffrance peut se révéler difficile.

Il s’agit de :

 

  • Démonter les processus qui ont permis à cette souffrance de prendre le dessus
  • Sonder une mémoire consciente ou inconsciente dans laquelle se sont ancrées les peurs et les mécanismes de mise en échec
  • Reconstruire une personnalité
  • Mettre en place des outils efficaces

 

Pourquoi l’aide d’un professionnel est-elle nécessaire ?

 

             Changer, c’est d’abord et avant tout changer le regard que vous portez sur vous-même.

La confiance en soi ne se reconstruit pas d’un coup de baguette magique et l’aide d’un coach ou d’un thérapeute aide à évaluer l’ampleur des dégâts, à surmonter les peurs et à prendre conscience de chaque pas accompli vers la guérison. Il vous aidera d’abord à établir une stratégie efficace pour aborder le changement.

Son expertise est fondée sur des outils psychologiques et des techniques thérapeutiques bien adaptés et qui ont fait leurs preuves. Il sera là à tous moments pour encourager et aider à canaliser les émotions trop fortes.

De plus, le spécialiste sait comment éviter les rechutes qui sont fréquentes lorsqu’on ne peut pas compter sur accompagnement adapté.

 

Ainsi, le changement donne un sens à la souffrance et permet de la dépasser ; il va changer de façon assez spectaculaire la façon dont les autres vous voient et vous mène vers la reconstruction d’une identité mise à mal, parfois bafouée et qui ne demande qu’à revivre.  

 

La confiance et l’harmonie retrouvées donnent un sens à la souffrance, la réhabilitent et permettent de l’évacuer. Si les événements qui en ont été la cause restent douloureux et marquants, ils n’empêchent plus d’avancer et deviennent même des éléments positifs dans la reconstruction.

 

Le coach ou le thérapeute sera là pour mettre à jour toute cette positivité et aider à la reconnaître et faire en sorte que vous deveniez capable d’évaluer vos progrès.

 

De la sorte, vous pourrez sortir du marasme dans lequel cette souffrance vous a plongé et réapprendre à vivre, à vous projeter dans l’avenir, sans complexe, avec confiance et sérénité.

 

La métamorphose qui s’effectue recrée le lien qui vous unit aux autres.

 

Grâce à une aide professionnelle, votre souffrance peut se transformer en un moteur du changement et vous donner la capacité de devenir plus fort à cause, justement, du travail accompli pour en sortir.

 

 


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