Développement personnel, perte de confiance ou d'estime, mauvaise communication à Besançon

David pyon Psychopraticien & Coach à Besançon

Apaiser les blessures de l’enfance, la quête du bien-être


Blessures de l’enfance, libérez-vous du passé !

L’enfance est une période cruciale de la construction de soi, modelée par l’éducation parentale et les premières expériences de vie. Ce berceau des souvenirs, centre névralgique des émotions, est piloté par celui que l’on appelle l’enfant intérieur. À travers des schémas inconscients, celui-ci induit nos réactions, nos décisions, nos sentiments et nos ressentis. Lorsque l’enfance a été le théâtre d'événements traumatisants, les répercussions sont lourdes, avec à la clef des maux physiques, psychiques ou des croyances limitantes qui conduisent à un blocage du développement personnel. Mais il faut savoir que la souffrance n’est pas que l’apanage de faits violents, les parents font parfois mal en voulant faire trop bien ! Il est impératif de soulager ce gardien de la mémoire émotionnelle, pour soi bien sûr, mais aussi pour toute la lignée familiale. Voici comment reconnaître, comprendre et soulager les blessures de l’enfance pour faire grandir votre personnalité et trouver la sérénité.

Les blessures émotionnelles de l’enfance

Les états d’âmes sont les échos des expériences du passé. L’enfant que vous étiez vous rappelle qu’il est encore là et se manifeste à chaque occasion par des émotions. Celles-ci peuvent être primaires (la joie, la colère, la peur, la surprise, le dégoût, la tristesse) ou secondaires. Ces dernières sont un mélange entre les premières et des appréhensions personnelles et se traduisent par du mépris, de la culpabilité, de la méfiance, de la honte…

Les blessures ancrées depuis l’âge tendre suscitent toujours des émotions négatives.

 

Les difficultés vécues peuvent être familiales (divorce, situation conflictuelle au sein du foyer, décès d’un parent, manque d’attention…) ou inhérentes à la pauvreté, à la maladie, à du harcèlement… Toutefois, quelles que soient leurs origines, elles ont une incidence sur les comportements à l’âge adulte. 

 

Les blessures du passé s’expriment à différents degrés, de l’émotion qui renvoie à un souvenir désagréable jusqu’au traumatisme, mais dans tous les cas elles empêchent d’être soi.

Cinq blessures de l’enfance ont été identifiées comme vectrices de mal-être profond.

La blessure de rejet

Très destructrice, elle touche les enfants dont la venue au monde n’était pas souhaitée, les enfants nés sous X ou issus de viol…

Le rejet peut aussi être lié aux origines ethniques, sociales ou à un handicap.

Les personnes qui en souffrent se sentent illégitimes, se refusent le droit d’exister, de s’accorder de la valeur ou d’être aimées.

Elles fuient le monde avec des stratégies d’évitement et sont plutôt solitaires. Le rejet engendre une mésestime de soi et une faible confiance en ses capacités.

La blessure d’abandon

Fréquente, elle touche bien sûr les enfants privés de leurs parents ou orphelins de l’un des deux. Elle peut résulter également d’un manque de communication. Ce vide affectif engendre un besoin permanent d’être rassuré et une dépendance aux autres, notamment dans la relation de couple.

Le souffrant ne supporte pas la solitude, a toujours peur de décevoir et d’être quitté. C’est un terreau idéal pour les relations toxiques, la victimisation et les addictions.

La blessure d’humiliation

Souvent associée à des châtiments corporels et à des humiliations publiques, elle affecte l’amour-propre et génère un sentiment de honte et de culpabilité.

La perception de soi est celle d’une personne inférieure, indigne d’amour et de reconnaissance, coupable ou incapable.

Les blâmes et la comparaison engendrent de la dévalorisation, un manque d’estime et de confiance en soi. Ce type d’abus conduit le plus souvent à une recherche de plaisir dans la souffrance, à un déni de soi. Par ailleurs, il crée un sentiment de dégoût souvent exprimé par des troubles alimentaires.

La blessure de trahison

La perte de confiance dans une relation entraîne la peur, la tristesse, la douleur. C’est le cas lorsque l’enfant est trahi par un parent ou lorsque l’un d’eux trahit l’autre et que ceux-ci se déchirent et se séparent.

La trahison est également le ressenti s’il y a des abus physiques ou psychologiques envers l’enfant. Le stress et la terreur sont omniprésents.

La souffrance qui en résulte est perçue comme intentionnelle et induit une impossibilité de faire confiance à l’autre. Le plus souvent, la personnalité est dans l’hyper-contrôle, l’intolérance et la domination.

La blessure d’injustice

L’autorité, le mépris ou l’insensibilité des parents entraînent un manque de reconnaissance. L’enfant, puis l’adulte, ne se sent pas digne d’être aimé. La conséquence de cette blessure de l’âme est une intransigeance envers soi-même. L’enfant intérieur est en colère et croit ne jamais recevoir assez ou au contraire, se pense indigne de recevoir des choses ou des attentions. Le résultat est un manque d’appréciation de soi, une incapacité à fixer des limites et à se reconnaître des qualités. L’insatisfaction est un stress permanent.

 

À ces cinq blessures profondes, il est adjoint la blessure de non-reconnaissance et celle de la maltraitance.

Dans la première, l’enfant est nié dans ses goûts ou dans ses aspirations. Le message interne est clair : l’enfant n’écoute jamais ni ses besoins, ni ses envies. L’adulte qui a grandi avec cette fêlure ne sait pas dire non et passe à côté de sa vie.

 

La maltraitance impacte toutes les sphères intimes. Les coups, les sévices sexuels, le viol, l’inceste et les violences psychologiques font naître un sentiment d’insécurité permanente, une profonde souffrance.

Ce type d’abus peut conduire à des désordres psychologiques graves : dépression, acceptation de relations malsaines, addictions, voire des tendances suicidaires.

 

Chacune de ces blessures confine aux relations affectives avec des incidences multiples. Les mécanismes de défense mis en place inconsciemment faussent les relations conjugales, amicales, professionnelles… Et le lien transgénérationnel est évident. Une systémie familiale problématique trouve souvent sa source chez un parent qui a souffert dans l’enfance.

L’expression des maux liés aux blessures d’enfance

Il est évident que leur impact est immense. Toutefois, les maux exprimés par le corps ou les actes à l’âge adulte ne sont pas toujours faciles à identifier. Le corps parle, mais encore faut-il l’écouter et le comprendre ! 

 

La manifestation de la souffrance peut revêtir de nombreuses formes :

  • anxiété, dépression, stress aigu,
  • troubles du sommeil, insomnie, cauchemars récurrents,
  • anorexie, boulimie,
  • douleurs chroniques,
  • blocages divers,
  • addiction aux drogues, tabac, alcool,
  • comportements de mise en danger…

 

La liste est longue et non exhaustive. Devant l’apparition d’une difficulté qui ne trouve pas d’explication dans un événement récent, comme un deuil, la perte de son emploi ou des problèmes passagers, il est nécessaire de chercher une cause plus ancienne ou une éventuelle amnésie traumatique

 

Par ailleurs, certains traits de la personnalité doivent amener à s'interroger sur une charge émotionnelle enfouie. 

Un adulte qui a été blessé peut exprimer son mal-être par :

  • une faible estime de soi,
  • des troubles du comportement,
  • un manque de confiance en soi,
  • une susceptibilité exacerbée,
  • une agressivité,
  • une insatisfaction générale,
  • des doutes permanents,
  • des tendances à l’auto-sabotage, à l’isolement…

 

Les schémas de relations toxiques ou destructrices, comme la dépendance affective, touchent fréquemment des personnes qui ont souffert dans l’enfance. Celles-ci supportent et acceptent de subir ces comportements qui sont à leurs yeux normaux.

 

Sachez qu'un excès de bienveillance envers ses enfants peut aussi provoquer un désordre personnel. L’enfant à qui l’on “mâche” tout peut se sentir indigne de confiance ou incapable. La résultante est un adulte totalement effacé…

Il est bon de savoir qu’il n’y a pas de parents parfaits et que tout le monde fait des erreurs.

Fort heureusement, il est tout à fait possible de se reconstruire, et ce à tout âge. Tout le monde est capable de résilience.

Le processus de guérison pour un futur heureux

Prendre du recul, analyser et savoir accepter ce qui s’est passé pour rebondir et ne plus souffrir, telle est la définition de la résilience. Il est important de comprendre que ce qui est passé ne peut être changé, mais que le présent et l’avenir peuvent être tels qu’on les souhaite et ne pas porter les stigmates d’un début difficile.

Certaines personnes trouvent instinctivement au fond d’eux les ressources nécessaires pour reprendre les rênes et avancer.

D’autres expriment leur besoin d’apaisement et consultent d’eux-mêmes pour s'alléger de leur passé douloureux.

Parfois, c’est un événement sur le chemin de vie ou un trouble récurrent qui amène à une thérapie. Et souvent, le motif premier n’est pas la blessure de l’enfance.

Le passé traumatique peut être révélé par une approche holistique, lorsque le thérapeute explore la situation dans sa globalité.

En effet, seule la découverte de la cause permet d’apaiser durablement le symptôme exprimé, qu’il soit corporel ou comportemental.

 

Divers outils thérapeutiques permettent de surmonter les traumatismes, de détecter les stratégies d’évitement mises en place par l’inconscient et de mettre un terme aux situations et histoires récurrentes.

Le praticien utilise, en accord avec le patient et en fonction du mal exprimé, l’hypnose, les thérapies cognitives et comportementales (TCC), la programmation neuro-linguistique (PNL) ou bien encore l’EMDR, la thérapie de gestion du stress post-traumatique.

 

Ces thérapies brèves apportent un soulagement rapide des séquelles traumatiques et permettent d'accéder à une vie épanouie via un développement personnel qui encourage à vivre ici et maintenant ses désirs et rêves d’enfant.

 

Retomber en enfance n’est pas toujours synonyme de retour à l’insouciance ou à des souvenirs heureux. Mais demander pardon à cet enfant que vous étiez est assurément un gage de retour à la sérénité.


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