Développement personnel, perte de confiance ou d'estime, mauvaise communication à Besançon

David pyon Psychopraticien & Coach à Besançon

Savoir dire non, cela s’apprend


Osez dire non, c’est bon pour vous !

Non. Ce tout petit mot de trois lettres exprime un refus ou un désaccord et renferme un pouvoir lourd de sens : celui de l’affirmation de soi. Cette phase s'acquiert dès la plus tendre enfance avec la fameuse période d’opposition systématique où “non” est la réponse à tout. Loin du caprice, cette étape est un apprentissage fondamental de la construction de soi. Pourquoi savoir refuser, décliner, s’opposer, contester ou éconduire est-il si important ? Tout simplement parce que cela permet de poser ses limites, tant dans la sphère privée que dans la vie sociale. Indissociable de l’estime et de la confiance en soi, cette capacité à oser dire non change la vie, et, bonne nouvelle, il n’y a pas d’âge limite !

Pourquoi est-ce primordial ?

Nous avons tous un jour appris à le formuler. Puis, sous l'influence de l’éducation parentale, du parcours de vie, de l’environnement social ou après un traumatisme, certaines personnes mettent peu à peu leur personnalité en retrait et ne s’autorisent plus à le faire.

Qui n’a jamais entendu cette phrase : “Je n’ai pas osé dire non ” ?

Or, cette incapacité à refuser peut-être lourde de conséquences, car on entre alors dans le déni de soi, de ses besoins ou de ses envies.

Cela engendre de la colère, de la tristesse, de l’anxiété, de la culpabilité et parfois l’acceptation de relations toxiques…

Si elle peut être le fait d’un manque de confiance en soi ou d’une certaine passivité, elle traduit le plus souvent des peurs : celle de décevoir, de déplaire, de blesser ou bien encore d’être rejeté.

 

Pourtant, cette faculté est précieuse pour être dans le respect de soi, de ses opinions, de ses valeurs, de ses sentiments et de ses droits. De plus, savoir poser ses limites permet d’établir des relations saines, qu’elles soient amoureuses, amicales ou professionnelles, en dehors de tout conditionnement et conformisme.

Je me dis oui, je dis non

Il n’est pas facile pour tout le monde de déclarer : “non, je ne veux pas”, “non je n’ai pas envie”, ou “non”, tout simplement, sans fournir de justifications.

Toutefois, cela s’apprend et cette étape constitue véritablement un grand pas dans le développement personnel.

 

Savoir s’affirmer implique de s’estimer et d’avoir confiance en soi. Ces trois notions, intimement liées, sont les trois piliers du bien-être intérieur.

Pour oser refuser, il faut auparavant se reconnaître de la valeur, s’aimer et se respecter, ce qui est la définition de l’estime de soi. Celle-ci se construit dès l’enfance au travers du regard des parents et évolue tout au long de la vie en fonction des événements.

S’estimer, c’est intégrer le fait que nos besoins ou nos désirs sont importants et qu’il n’est pas question d’y renoncer sous peine de voir s’effriter cette valeur personnelle.

Par ailleurs, pour énoncer les choses sans craindre le jugement ou le regard des autres, il faut au préalable avoir confiance en soi et se reconnaître ainsi des compétences et des ressources pour agir ou s’exprimer. 

 

Vous comprenez maintenant comment s’articule le cercle vertueux : je m’estime et je sais que mes souhaits sont prioritaires pour moi, donc je m’affirme car j’ai confiance en moi.

Ce mode de fonctionnement est un gage d’épanouissement.

Apprendre à s’affirmer, un cheminement en plusieurs étapes

Avant de métamorphoser sa vie, il faut tout d’abord prendre le temps nécessaire à la connaissance de soi et de ses éventuels blocages.

Ensuite, il faut bien comprendre que ne pas accepter quelque chose n’est pas synonyme de conflit ou de désamour si l’on sait s’exprimer de manière assertive. Ce savoir-être, qui n’est pas toujours inné, est une aptitude à pouvoir dire les choses à autrui sans agressivité afin d’établir des relations positives.

Cette posture autorise à être soi-même, à exprimer sa position calmement, à affirmer sa différence ou à défendre ses droits avec diplomatie, fermeté si besoin, sans jamais être irrespectueux de l’autre.

Clé de la communication non violente, une attitude constructive permet d'éviter tous les dysfonctionnements relationnels, comme la dépendance affective ou le harcèlement.

La marche à suivre

Cet apprentissage implique de sortir de sa zone de confort !

Prononcer le “non” salvateur s’expérimente petit à petit et commence avec le refus d’une chose totalement anodine avant d’aller graduellement vers la non-acceptation de ce qui est perçu comme une contrainte ou une corvée.

Pour ce faire, l’aide d’un psychopraticien ou d’un coach expérimenté est un vrai coup de pouce.

Le premier dispose d’outils de thérapie brève comme l’hypnose, la PNL, les TCC ou l’EMDR si il y a une problématique post-traumatique à libérer.

Le second propose un coaching ciblé avec des exercices et des jeux de rôle qui présentent notamment l’avantage de gagner en maîtrise de soi.

 

Toutes ces techniques sont bénéfiques pour modifier les réponses de votre inconscient face à une situation donnée et :

  • vaincre la timidité,
  • gagner en confiance,
  • retrouver l’estime de soi,
  • gommer les croyances limitantes,
  • soulager un mal-être,
  • gagner en aisance relationnelle,
  • être sûr de soi,
  • oser prendre la parole en toutes circonstances...

 

S'affirmer, ce n’est pas être égoïste. Se positionner, extérioriser ses pensées sans culpabiliser ou se mettre en sécurité sont des conditions sine qua non pour s’épanouir. Elles sont également les garantes d’une vie intérieure et extérieure apaisée, en accord avec sa personnalité.

Une première bonne résolution pour cette année, non ?


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