Développement personnel, perte de confiance ou d'estime, mauvaise communication à Besançon

David pyon Psychopraticien & Coach à Besançon

Syndrome du nid vide, comment réinvestir sa vie ?


Syndrome du nid vide, une vie à réinventer

Ça y est, le dernier enfant quitte le cocon familial pour faire ses études, travailler ou s’installer avec son conjoint ! Cette étape importante dans la vie des parents est, pour 30 % d’entre eux, source d’angoisse, voire même de déprime. La maison semble sans âme et plus rien n’a de sens… C’est ce que l’on appelle le syndrome du nid vide. La séparation induit une charge émotionnelle et un flot de questions existentielles, principalement pour les mères et à plus forte raison dans les familles monoparentales. Je vous invite à découvrir comment gérer cet événement et quelles sont les clés pour réinvestir et redonner du sens à sa propre vie.

Départ des enfants, pourquoi ce coup de blues ?

Le syndrome du nid vide frappe lorsque le dernier enfant quitte le foyer et ce, quelle que soit sa place dans la fratrie. Ce n’est pas parce qu’il est le chouchou, mais uniquement parce qu’après lui, il n’y a plus d’oisillons à choyer.

Si partir sonne comme une déclaration d’indépendance pour les jeunes adultes, cet épisode, bien que dans la logique des choses, peut prendre une tournure difficile pour certains parents.

La sensation de vide peut même être vertigineuse quand plus ou moins deux décennies ont été entièrement consacrées à leur éducation et à leur épanouissement.

 

Inquiétude, isolement, chagrin deviennent leur lot quotidien et la liste des bouleversements ne s’arrête pas là !

Sans grande surprise, l'angoisse prime. Le stress parental exprime surtout des peurs  :

●      celle concernant la sécurité de celui qui reste leur petit,

●      sa capacité à gérer seul son quotidien...

Par ailleurs, beaucoup craignent également de perdre le lien, surtout en cas de relation fusionnelle.

 

L’éloignement géographique et la diminution des échanges occasionnent de facto un sentiment d’abandon, un vrai manque.

Le foyer d’ordinaire si vivant, semble vidé de sa substance. Ce calme, cette solitude si inhabituelle engendre :

●      de la tristesse,

●      des troubles de l’humeur,

●      des troubles du sommeil,

●      une perte de motivation,

●      l’impression d’être inutile.

 

Au milieu de cette sinistrose, la dépression menace.

 

Cette phase est celle du deuil de la vie de famille tous ensemble sous le même toit. Mais pourquoi est-ce si difficile de couper le cordon ?

Transition de la vie familiale, émergence de la femme ?

Généralement, c’est la maman qui ressent le plus intensément l’absence, surtout si elle s’est investie dans un sacerdoce maternel. Et quand la maman à tendance sacrificielle règne, la femme sommeille. Dur dur alors de devoir se trouver des occupations à soi, une mission de vie.

 

Entre surinvestissement et charge mentale, les loisirs, les activités professionnelles et parfois même les amies, n’étaient pas des priorités.

Alors l’émancipation des enfants sonne comme un douloureux réveil.

Particulièrement quand cette mélancolie coïncide avec un autre message de Mère Nature : la ménopause !

Privée de ses petits, madame se voit en plus entrer inéluctablement dans la phase de sa vie où la fécondité s’arrête. La résonance peut faire mal, surtout quand dans l’inconscient collectif une femme ménopausée est synonyme de femme âgée.

Or, que ce soit sur le plan intime, familial et sociétal, la cinquantaine de nos jours ne rime pas avec 3e âge !

Autrefois difficile à vivre, cette période toute féminine est désormais seulement un nouveau chapitre.

 

Lorsque les enfants prennent leur envol, il est normal de ressentir un spleen. Pour que la souffrance ne soit que passagère, il est nécessaire de réinventer sa vie de femme et de rebondir.

La mission est de retrouver l’équilibre et le bonheur !

Nouvelle vie, mettez le cap sur vos envies !

Le problème n’est pas tant ce changement de vie que les chamboulements que cela implique. En effet, l’inconscient n’aime pas ce qui le pousse hors de ses habitudes, c’est inconfortable !

Oui, il y a une vie en dehors de votre progéniture, elle (re)commence lorsque vous laissez renaître votre personnalité.

 

En premier lieu, il est fondamental d’accueillir vos émotions et de comprendre ce à quoi elles font écho. Cette introspection est aussi l'occasion de faire le bilan de ce que la parentalité vous a appris. Transformez vos expériences en forces de vie.

 

Si l'on regarde les choses sous un angle positif, vous avez maintenant moins de contraintes ! 

Listez ce que vous aimiez faire avant d’avoir des enfants, ce que vous avez toujours voulu faire sans en avoir le temps et quelles sont vos envies actuelles.

Il se pourrait aussi que cette feuille blanche soit le berceau d’une envie de reconversion professionnelle. Foncez !

 

Pourquoi ne pas profiter de cette dynamique pour métamorphoser aussi le nid familial ?

Désencombrement, réaménagement, déco, il peut profiter de cette énergie nouvelle pour être plus conforme à vos besoins et à vos envies. Si vous avez toujours souhaité un bureau, un dressing ou une bibliothèque, c’est le bon moment pour opérer !

Et si l’envie de déménager vous titille, écoutez-vous !

Osez donner libre cours à vos idées !

Et le couple dans tout ça ?

Si le couple est toujours uni, il peut se découvrir une deuxième jeunesse. Le duo, libéré du rôle de parents responsables, est source de réconfort et de plaisir. Voyages, sorties, la vie en tête-à-tête reprend son cours.

Mais il arrive aussi que la vie conjugale soit sous tension. Ce peut être le cas si l’un des deux change radicalement de comportement, si des divergences d’intérêts jaillissent ou lorsque le tandem ne repose que sur les enfants.

Au jour du départ, le ciment se fissure et tout s'écroule. Avant que vos chemins ne divergent trop, vous pouvez faire appel à une aide extérieure.

Parfois, la discussion est impossible et la séparation devient inéluctable.

Là encore, il est capital d’aller de l’avant et de faire le choix d’une vie sereine.

 

L’entrée dans l’âge adulte des enfants est un pont entre la mère et la femme, entre la maman et la compagne. Néanmoins, si le déchirement est trop douloureux, si la dévalorisation est profonde et le mal-être persistant, pensez à solliciter l’aide d’un thérapeute. La reconstruction de l’estime de soi et de la confiance en soi est possible à tout âge et ces deux valeurs sont essentielles pour une vie épanouie.

 

Une relation parent-enfant de qualité passe par la nécessité de le laisser voler de ses propres ailes. Cette période est pour papa et maman une véritable opportunité puisqu’elle rime avec liberté ! Misez sur vos passions et votre entourage pour n’y voir qu’une évolution positive, une possibilité de croissance personnelle que n’ont pas ceux qui étouffent sous la pression du syndrome de Tanguy ! Mais là, c’est une autre histoire :)


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