Développement personnel, perte de confiance ou d'estime, mauvaise communication à Besançon

David pyon Psychopraticien & Coach à Besançon

Comment dépasser le syndrome de l'imposteur et retrouver confiance en soi ?


Vaincre le syndrome de l’imposteur : les stratégies pour croire enfin en soi

Peur d’être au centre de l’attention, sentiment d’être illégitime, de ne pas mériter le succès, de devoir plus à la chance qu’à la qualité de son travail… Le syndrome de l’imposteur n’est pas une maladie, mais un état d’esprit très fréquent. Ce phénomène pousse les personnes compétentes et consciencieuses à minimiser leur réussite et à douter d’elles. Quand il s’installe, il est important de comprendre ce qui se passe à l’intérieur de nous et pourquoi, afin de casser le cercle vicieux de la dévalorisation. Découvrez comment dépasser ce sentiment d’imposture et retrouver confiance en vous et en vos capacités.

Le syndrome de l’imposteur, qu’est-ce que c’est ?

C’est face au niveau d’anxiété de certains de leurs étudiants, à leur l’impression de ne pas être à la hauteur, que les psychologues cliniciennes Clance et Imes, alors enseignantes dans un prestigieux établissement d’études supérieures, décident d’étudier le phénomène à la fin des années 70.

Elles remarquent qu’il touche principalement les personnes brillantes et consciencieuses, majoritairement des femmes. Elles décrivent le syndrome de l’imposteur, appelé parfois syndrome de l’autodidacte ou complexe d’imposture, comme “l’état d’une personne qui minimise ses réalisations et croit qu’elle est indigne des honneurs ou compliments qui lui sont donnés, malgré des preuves objectives de ses compétences”.

 

Leur étude sort des oubliettes dans les années 2010, portée par le docteur Young qui l’approfondi et établit plusieurs profils souffrant de ce syndrome :

●      le perfectionniste, très exigeant sur la qualité de son travail,

●      le super-héros, ou la wonder woman, qui veut toujours en faire plus,

●      le génie, qui, dès qu’il rencontre une difficulté sombre dans les affres de l’imposture,

●      l’expert, qui veut tout savoir et maîtriser sous peine de se flageller,

●      et le soliste, pour qui toute aide est un constat d’échec.

 

Quel que soit celui qui se manifeste, le syndrome de l’imposteur est associé à une souffrance psychologique qui peut mener au véritable fiasco. Car le risque de désengagement, de fuite de nouveaux projets ou opportunités est réel.

Ce biais cognitif traduit non pas un manque de compétences, mais une distorsion du regard sur soi, ce qui ne manque pas d’entretenir une spirale infernale.

Quels sont les fondements de ce perfectionnisme exacerbé ou de cette autocritique qui touchent principalement les personnes sensibles et les professionnels ?

 

Les racines du syndrome d’imposture

Elles résultent d’un ensemble de facteurs :

●      l’éducation et les messages reçus dans l’enfance : injonction à être parfait, à toujours mieux faire,

●      la peur du jugement et du regard des autres,

●      un manque d’estime et de confiance en soi,

●      les comparaisons sociales, notamment à travers les réseaux sociaux et leur tendance à n’afficher que ce qui est remarquable, exceptionnel…

 

Ces éléments nourrissent la peur d’échouer, un besoin de tout contrôler, une pression constante. La personne se dévalorise face à une vision fantasmée de l’idéal. Difficile alors de se sentir légitime, de croire en sa valeur, même face à une reconnaissance personnelle et/ou professionnelle. 

 

L’impact de ce stress chronique

Les mécanismes inconscients qui se jouent autour de ce manque d’assurance et de ces ruminations poussent la personne à se mettre en retrait ou à rester dans une zone d’inconfort.

Dès lors, les conséquences sur la santé mentale s’étendent à toutes les sphères de la vie :

●      une fatigue émotionnelle, psychique et physique due au surinvestissement, voire même à une tendance à la procrastination qui s’explique par la crainte de ne pas être à sa place, de devoir s’exposer comme avoir à prendre la parole en public ;

●      un repli sur soi, une recherche d’isolement ;

●      une absence d’épanouissement au travail ;

●      une dégradation des relations sociales…

 

Plus la personne se met en retrait, plus elle a peur que les autres voient qui elle se sent être : un imposteur !

Comment dépasser ce syndrome et retrouver sa légitimité ?

La première étape est de prendre conscience de ce mode de fonctionnement et d’oser nommer ce que l’on vit et ressent.

Il convient alors d’apprendre à gérer ses émotions, à les accueillir sans jugement. La peur, la vulnérabilité, la honte ou la culpabilité sont des messages à décrypter. Que signifient-elles ? Que racontent-elles de la construction personnelle, du parcours ?

Bien souvent, cet apprentissage émotionnel permet de mieux canaliser toutes les pensées négatives. Peu à peu, par un effet ricochet, le souffrant trouve des réponses, fuit moins ses activités, apprend à s’accepter, à célébrer qui il est, à apprécier tout simplement ses réussites. 

 

Il n’est toutefois pas aisé de faire un tel travail seul, surtout si les raisons sont à chercher du côté de blessures de l’enfance ou de croyances limitantes du passé. Ces histoires façonnent en effet des réponses automatiques de l’inconscient face à des stimuli précis. Dans ce cas, un travail thérapeutique s’impose pour mieux s’en libérer et laisser derrière soi ce poids, et le syndrome de l’imposteur avec ! 

 

Un professionnel de l’accompagnement transforme le rapport à soi et par là même, celui de tout l’environnement.

Il analyse avec son consultant les raisons de ses souffrances. Sa mission est de restaurer, grâce à ses connaissances en matière de psychologie et à des outils concrets, la confiance et une bonne estime de soi, les piliers fondamentaux d’un bon équilibre. Il le guide vers plus de bienveillance avec lui-même.

Il peut également apaiser un traumatisme, récent ou ancien, qui pourrait être à la base de toutes ces peurs qui le paralysent.

Il dispose de pratiques thérapeutiques telles que l’hypnose ou la programmation neuro-linguistique (PNL) pour modifier des perceptions erronées.

 

Des exercices simples transforment la vision du monde, des choses et donnent les clefs de l’objectivité.

Il faut comprendre que la perfection n’existe pas, car chacun en a une définition propre. Apprendre à accepter et à se satisfaire d’être qui l’on est pour se donner une existence légitime, s’autoriser à être sûr de soi, épanoui et à aller de l’avant. 

Être capable de s’affirmer, de se féliciter et d’être fier de soi est un pas énorme !

 

Le passage de l'auto sabotage à la sécurité intérieure est synonyme de sérénité. Le syndrome de l’imposteur est alimenté par des programmes internes dysfonctionnels. Vouloir le résoudre, c’est cheminer vers une image juste de soi, vers un apaisement émotionnel bénéfique à bien des égards. Oser prendre sa place, se reconnecter à son essence et à ses valeurs est une métamorphose…à laquelle vous avez droit !


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