Développement personnel, perte de confiance ou d'estime, mauvaise communication à Besançon

David pyon Psychopraticien & Coach à Besançon

Repérer, comprendre et dépasser la peur de l’abandon


Pourquoi avons-nous peur de l’abandon ?

Angoisse à l’idée d’être délaissé ou seul, sentiment d’insécurité, besoin perpétuel d’approbation, relations conflictuelles ou instables, dépendance affective, la peur de l’abandon est la blessure émotionnelle la plus fréquente, hommes et femmes confondus. Cette plaie de l’âme est le plus souvent la conséquence directe d’un lien défaillant avec la figure d’attachement dans l’enfance. Plus ou moins profonde, elle conditionne des attitudes, des réactions susceptibles d’impacter tous les domaines de la vie. Je vous explique aujourd’hui comment l’identifier et surtout, comment redéfinir son rapport à soi et aux autres afin de retrouver rapidement et durablement la paix intérieure, condition sine qua non d’une vie épanouie.

Peur de l’abandon, définition et causes

Liée au ressenti de perte, elle touche les personnes qui ont manqué dès leur naissance de présence, de soin, d’attention ou de réconfort physique et émotionnel face à la peur ou à la tristesse. Elle engendre un sentiment profond d’insécurité et la conviction d’être indigne d’amour.

La peur de l’abandon se manifeste par une crainte de la solitude, une quête infinie de soutien ou de preuves d’attachement, une recherche constante de validation et de reconnaissance de la part de l’autre…

 

Évidemment, elle touche les enfants qui ont souffert d’une absence parentale : orphelins, nés sous X ou ceux qui ont subi le départ définitif du foyer d’un des parents.

Mais toutes les situations de perturbation ou d’instabilité avec la ou les figures d’attachement provoquent ce type de souffrance :

  • les carences affectives, réelles ou supposées, associées aux parents peu disponibles, à l’arrivée mal vécue d’un frère ou d’une sœur,
  • la négligence, la violence, la maltraitance,
  • un manque d’intérêt, de partage, de communication, …

 

La peur de l’abandon peut survenir aussi à la suite d'une rupture amoureuse compliquée, d’une trahison, du décès soudain d’un proche. Cela vaut surtout si la personne est très sensible, fragile ou si le schéma d’attachement originel est insécure, c’est-à-dire insatisfaisant ou nocif. 

 

Ces expériences affectent l’équilibre psychique et impriment un mode de fonctionnement dysfonctionnel au regard des interactions avec les autres.

Reconnaître les symptômes de la peur de l’abandon

Comme pour toutes les blessures du passé, l’intensité de la souffrance psychologique varie selon la sensibilité, la personnalité et la perception de chacun, du simple souvenir d’un manque au vrai traumatisme.

 

Inconsciemment, l’abandon conditionne un ensemble de comportements et de réponses aux stimuli que l’on nomme des biais cognitifs. Parmi les symptômes, le plus visible est la peur d’être laissé, mais ce vide affectif se traduit aussi par :

  • de l’anxiété, une angoisse, voire de la panique à l’idée d’une séparation, même temporaire,
  • un hyper-attachement,
  • un besoin d’assurance,
  • une incapacité à vivre seul,
  • une jalousie extrême, un besoin de vérification,
  • un retrait émotionnel,
  • des troubles divers, comme un mauvais sommeil, des tensions nerveuses, des douleurs, une tendance aux addictions,
  • des relations toxiques…

 

Par ailleurs, la personne blessée nie ses besoins pour satisfaire les autres et se rendre “aimable”. Et ce, tant dans le domaine amoureux qu’amical ou professionnel.

Parfois, ses agissements virent à l’autosabotage inconscient. Irritabilité, agressivité, froideur, elle évite les interactions comme pour valider qu’elle est indigne d’amour ou d’attention et qu’elle mérite d’être isolée.

La fuite ou l’évitement sont alors des boucliers contre ce qui lui semble inéluctable : la perte d’un partenaire.

Sa confiance en elle et son estime personnelle sont tellement malmenées qu’elle peut aussi opter pour des fréquentations peu fiables, des situations où elle est dévalorisée, pour conforter ses croyances limitantes. Elle pense qu’elle sera toujours quittée, qu’elle est incapable de prendre des décisions.

Ces doutes nuisent à sa santé mentale et l’expose particulièrement à la dépendance affective.

 

Mais le masque du dépendant n’est pas la seule facette des difficultés. Les attentes démesurées en matière d’amour, les demandes constantes de preuves, de réassurance ou de soutien peuvent être sources de conflits et de fragilisation de l’union. La jalousie, la rancune et la méfiance ne sont pas les amies d’une communication saine !

 

Prendre conscience que la répétition de ces problématiques ne doit rien au manque de chance, mais qu’il s’agit de mécanismes de défense inconscients est le premier pas vers la résilience et le changement.

 

Comment dépasser la peur de l’abandon ?

La guérison de cette déchirure repose essentiellement sur le travail de l’estime, de la confiance en soi, et par effet ricochet, de l’affirmation de soi.

À ce changement de regard sur sa valeur personnelle, s’ajoute une compétence supplémentaire : la gestion des émotions. Savoir les identifier et les comprendre est une des clés du mieux-être, car elles jouent un rôle majeur sur l’équilibre intérieur.

 

L’accompagnement thérapeutique est d’un grand secours pour retrouver rapidement et durablement la stabilité nécessaire à une vie apaisée et à des échanges de qualité. Celui-ci s’appuie sur l’écoute bienveillante du praticien et sur les outils de thérapie brève dont il dispose.

La thérapie brève pour se retrouver

Un psychopraticien est à même, grâce à son questionnement et à différentes méthodes de vous faire comprendre les blocages invisibles qui découlent d’un lien d’attachement défaillant et de leurs répercussions, notamment sur la vie amoureuse. 

 

La programmation neuro-linguistique (PNL), l’hypnose, les thérapies cognitives et comportementales, voire l’EMDR si un traumatisme est présent, permettent de se libérer du poids d’émotions fortes telles que la colère, la honte ou la culpabilité et d’apaiser vos difficultés, vos souffrances.

 

Avec elles, le praticien vous emmène à la découverte de vous-même, de vos schémas limitants comme de vos ressources. Cette étape est fondamentale pour ensuite développer sa responsabilité émotionnelle et s’affranchir du besoin d’approbation ou de validation de l’autre.

Comprendre et accepter qui l’on est, prendre conscience de sa valeur et de ses attributs, met un terme aux automatismes émotionnels et cognitifs destructeurs ainsi qu’aux pensées dévalorisantes. Cela dessine une image de soi plus objective et c’est précisément cette projection positive qui libère de la dépendance affective.

 

La peur de l’abandon est une blessure de l’enfance courante, s’en débarrasser est possible. Faire le choix de la résilience est un acte d’amour envers soi, un chemin d’apaisement, mais aussi de surprise et de plaisir. En effet, il y a fort à parier que cette transformation personnelle ouvrira la porte à bien d’autres métamorphoses, qu’elles soient familiales, sociales, professionnelles ou conjugales… Votre regard sur vous conditionne de facto votre relation aux autres, alors osez la légèreté, osez le changement !


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